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Au milieu du chaos, nous assistons à la chute symbolique de Ziak dans un monde où objets, corps et âmes sont fendus en deux. Plongés dans une usine sombre, brute et grouillante, des ouvriers masqués tranchent, dissèquent, désossent moteurs, armes et systèmes électroniques. Les mécanismes et les rouages apparents s’offrent à nous alors que le travail à la chaine de ces hommes en noir révèle petit à petit son but final. Reconstruire Ziak, mi-ombre mi-machine.
Derrière Bleu Désert se trouve un trio et un travail collectif qui est notre processus créatif quotidien depuis trois ans. Leurs films sont fabriqués à quatre ou six mains. Ils se confrontent à leurs idées, dans l’écriture, la mise en scène, l’exécution et la post-production de leurs projets. Cette joute artistique est un moyen de remettre en cause, tester, justifier leurs différents regards sur un projet et se mettre tous au service d’un concept, d’une idée, d’un scénario.